Le renard

**Félin nouveau** Messages : 35 Date d'inscription : 29/10/2014

Un bruit. Là, derrière le buisson. Un bruit faible, mais juste assez fort pour que Soleil du Matin le distingue.
La chatte inclina les oreilles. Au bruit, c'était sûrement un petit rongeur qui grignotait une graine. Parfait.
La guerrière rampa doucement vers sa proie. Elle le voyait, maintenant. C'était un mulot bien dodu, qui se gavait de graine sans se soucier du danger qui le guettait.
Soleil du Matin rampa encore, et lorsqu'elle fut assez près, elle bondit. Ses pattes se refermèrent sur un petit corps tout chaud.
La minette tua sa proie d'un coup de patte puis la prit dans sa gueule, cherchant un coin ou l'enterrer.
Soudain, une odeur parvint jusqu'à ses narines. Une odeur forte, qu'elle avait déjà sentie dans le passé.
Elle se retourna.
Là, campé sur ses pattes maigres, la bave au coin des babines, un renard la toisait.
Il paraissait affamé, et regardait le mulot de Soleil du Matin avec envie.
La chatte tourna les talons et s'enfuit à toute vitesse. Un instant elle songea à retourner au camp, mais elle abandonna cette idée bien vite. Ça pourrait être dangereux pour les anciens ou les chatons.
Alors elle courut, loin du camp, puis sauta dans le premier arbre qui venait. Elle grimpa bien haut, et déposa son mulot sur une branche. En bas, le renard la regardait d'un air de défi.
-Et non, sale bête ! railla Soleil du Matin. Cette proie est la mienne. Dégage.
Mais le renard n'avait aucune intention de partir. Il resta la, sous l'arbre, à fixer la guerrière.
Si ça continue, je serait encore là la lune prochaine.
Elle ne pouvait pas risquer d'attaquer le goupil alors qu'elle était seule. Si elle se retrouvait en mauvaise posture, aucun guerrier ne serait là pour l'aider.
Alors elle ouvrit la gueule, emplit ses poumons d'air frais, et s'apprêtait à crier: "Venez vite, il y a un renard !"
Sauf qu'elle n'en eu pas le temps.
Car l'écorce était glissante, et Soleil du Matin perdit l'équilibre... et tomba.
En bas, le renard attendit tranquillement qu'elle s'écrase au sol, puis lui sauta dessus.

[Est ce un RP libre ?]

**Félin nouveau** Messages : 35 Date d'inscription : 29/10/2014

[Oui c'est un Rp libre, c'est écrit !]

[Désolé je n'avais pas fait attention]

**Félin nouveau** Messages : 35 Date d'inscription : 29/10/2014

(Y a t-il quelqu'un qui peut me répondre ? :O)

Fleur de Cristal s'était levée de bonne heure ce matin. Après avoir mangé un peu, elle était allée chasser dans la forêt. Ici, le sol était plat, les herbes basse, et les rongeurs nombreux. Une odeur de rosée flottai dans l'air. La femelle secoua la tête. Ce n'était pas l'odeur qu'elle voulait. Les oreilles et les yeux aux aguets, elle jeta ses sens vers le sol. Rien. La chatte soupira. Les proies commençaient à se faire rares. Assez abattu, elle s'apprêta à rentrer au camp quand elle entendit un bruit sourd, puis, un glapissement qu'elle avait déjà entendu de nombreuses fois, le synonyme de destruction : un renard. Les pattes engourdis, elle réfléchit à toute vitesse. Le bruit sourd d'avant, ça ne pouvait pas être le renard, sinon, ils n'aurait pas crié de joie. Quel que soit la bête en train de se faire dévorer, il fallait qu'elle mette en fuite le renard. Et vite. D'un bond, elle s'élança vers le lieu dans lequel elle avait entendu le prédateur. Courant à toute vitesse, elle entendait la nourriture qui s’enfuyait. Elle n'avait pas le temps de l'attraper, ce serait après. Après une course à vitesse effrénée, elle s'arrêta prudemment à la lisière de la scène. Là, devant elle, sous un arbre, Soleil du Matin gisait, immobile. Le renard tournait autour d'elle, se demandant sans doute ce qu'il devait en faire. Avec une vitesse stupéfiante, elle sauta sur le renard et lui laboura le dos, poussant des cries féroces. L'animal poussa un grognement de douleur et s’intéressa à elle. Elle cria de toutes ses forces à l'autre chatte :
-Soleil du Matin, vas t-en ! Tu es trop faible !
Et elle n'observa plus l'autre, continuant de se battre. Le renard était bon combattant, mais pas assez rapide pour elle. Aussi vite qu'elle pouvait, elle descendit de son dos et se glissa sous son ventre. A peine en bas, le combattant qui avait compris ce qu'il voulait faire s'allongea. Sur elle.