Ma vie est un chemin, la pouponnière n'est qu'un rondin sur ce chemin

Ma vie est un chemin, la pouponnière n'est qu'un rondin sur ce chemin.Oui ma vie est un chemin et si je veux rencontrer des gens je dois passer la porte de cette pouponnière, mieux encore sortir du camp, et ceci n'est possible que si j'ai le courage de le faire! Et je l'ai!

Voilà ce que je me disais au moment de franchir le pas de la pouponnière.

Il faisait frais ce matin, le ciel était encore parsemé d'étoiles, mais du côté du levant, le rose lactée gagné du terrain.La brise faisait onduler mes poils tels une vague ondulant sur un étang. Je me sentait prête, oui prête à quitter le camp, et tant pis si je me faisait prendre, je ne pouvais pas attendre plus longtemps, je devais foncer!

Je sorti discrètement de la pouponnière en faisant garde a ne pas marcher sur ma maman dessus.Je l'imaginait déjà entrain de rouspéter " Tu n'as pas le droit de sortir et nanani et nanana...."

Je jetais un denier regard à mon frère et ma ma mère, peut-être devais je le réveiller? Il aimerais beaucoup partir avec elle, mais est-ce qu'elle ne serais pas plus discrète seule?

Elle réfléchit un moment et décida qu'il serait injuste de le laissait seul alors qu'elle s'amuserait, et puis a deux ce serait plus rigolo.

Elle fit donc demi tour, repassa par dessus sa mère et tapota doucement son frère du bout de la patte. Aucune réaction.Elle essaya plus fort, mais il ne fit que s'agiter.Alors elle approcha son museaux et commença à souffler sur son museau, plus petite elle adorait le faire.

Quand elle le sentit se réveiller elle lui chuchota, ses yeux bleus profonds scintillant de malice

"Eh!Petit Éclair, ça te dit d'aller explorer le territoire avec moi?"

Lui demanda-t-elle en essayant de se calmer.

Petit Éclair était une masse de fourrure grise dans le nid de mousse et de plumes. Adossé contre le doux pelage de sa mère, le petit chaton, pas si petit que ça, dormait d'un sommeil paisible. Il rêvait d'attraper une souris dodu, caché dans les hautes herbes. Il se voyait déjà fondre sur sa proie tapie sur une racine de chêne centenaire. Alors qu'il s'apprêtait à bondir toutes griffes dehors, un bruit venu de nulle part traversa son rêve. La souris s'enfuit, et le ciel, la terre tout disparu autour de Petit Éclair. Tout était devenu noir. Il entendait au loin cette voix qu'il reconnaissait si bien. Il ouvrit ses lourdes paupières et la silhouette floue de sa sœur se dessina devant lui.

""Eh!Petit Éclair, ça te dit d'aller explorer le territoire avec moi?"

Le chaton allait rouspéter, comme quoi il était très en colère qu'elle ait fait fuir son gibier jusqu'à ce qu'il saisisse le sens des paroles de Petit Insouciance. Sa gueule ouverte, aucun son ne sorti et une lueur enthousiaste égaya le regard du chaton gris. Sa sœur posa sa queue tigrée sur le museau de Petit Éclair. Ce n'était vraiment pas le moment de faire du bruit. En effet à côté d'eux dormait leur mère, roulée en boule. Les chatons s'extirpèrent avec beaucoup de précaution hors du nid. Et à pas feutrés ils gagnèrent l'entrée de la pouponnière. Ils s'arrêtèrent, et Petit Éclair pu apercevoir le ciel aux pales couleurs de l'aube. Alors qu'il se perdait à regarder le ciel teinté de rose et de orange, Petite Insouciance semblait trépigner d'impatience.

"Bon, par où passons-nous? A l'entrée du camp il y a un garde, nous ne pouvons pas lui passer sous le nez comme si de rien n'était! fit remarqué le chaton au pelage charbonneux".

Le chaton détailla le camp de leur position, c'est-à-dire, depuis le seuil de la pouponnière. Il se souvenait qu'hier Nuage de Source et Allégeance des Immortels réparait une brèche près de la tanière du guérisseur, peut être qu'il resterait un trou suffisamment large pour faire passer un chaton?

Il chuchota son plan à l'oreille de sa sœur en pointant du bout de la queue le lieu de la brèche. *Avec un peu de chance, ils n'ont pas terminé.*

Mon frère se réveilla, il avait ouvert la bouche mais je lui demandait le silence en lui caressant le museau de la queue, le moment était mal choisi pour faire du bruit.Nous nous dirigeâmes sans bruit vers le seuil de la pouponnière et il me questionna:

"Bon, par où passons-nous? A l'entrée du camp il y a un garde, nous ne pouvons pas lui passer sous le nez comme si de rien n'était! fit remarqué le chaton au pelage charbonneux".

Pendant que je le regardais il semblait réfléchir puis son regard s'illumina d'une flamme d’espoir, il me chuchota a l'oreille son plan en me désignant l'endroit on a priori nous devrions pouvoir sortir.

Il a raison avec un peu de chance il reste un asse grand trou pour que l'on passe.

Je lui sourit pour lui signifiait mon accord. Je regardais le camp, personne pour nous voir, je me retournais pour voir notre mère, elle dormait profondément. Je passa la première le seuil de la pouponnière et nous nous dirigions vers la brèche avec agilité et discrétion.

Une fois arriver derrière à côté de la tanière du guérisseurs je me détendis, ici on ne pouvais pas nous voir et comme nous étions tous les deux gris on ne nous voyait pas dans l'ombre.J’examinais attentivement la brèche, je pense que nous pourrions passer, à défaut de laisser quelques touffes de poils.

Il faudra les enlever, sinon on pourrait savoir que nous sommes sorti par la.

"Tu pense que l'on passe? lui demandais-je, moi oui, je pense qu'on pourras passer, avec quelques touffes de poils en moins, mais bon..."

En attendant la réponse de Petit Éclair, je jetais un œil sur la clairière, certains guerriers se réveillait nous devions nous dépêcher...

[Navrée j'ai oublié de répondre! J'étais si occupée!]

"Tu pense que l'on passe? lui demandais-je, moi oui, je pense qu'on pourras passer, avec quelques touffes de poils en moins, mais bon..."

Petit Éclair ne renoncerai pas à une telle expédition pour quelques touffes de poils en moins sur sa fourrure! Alors que Petite Noisette vérifiait la clairière, Petit Éclair fonça de toutes ses forces entre les branches.

"Ce ne sera pas une barrière d'épines qui m'empêchera d'être le plus grand guerrier de tous les temps!" maugréa-t-il.

Il se tordit de douleur quand les épines vinrent se planter dans sa peau à travers sont pelage. Sa carrure imposante avait du mal à passer. Un dernier effort et il serait de l'autre côté. Il poussa et roula de l'autre côté. Ses flancs et son dos le brûlait. Les ronces s'étaient enfoncés dans son pelage et l'avait un peu griffé. Il lécha son pelage gris. Il senti le goût métallique de son propre sang, ce qui lui arracha une grimace.

"Allez Petite Noisette, c'est ton tour! Viens c'est génial!"

Le chaton était déjà en train de contempler les bois. Tout paraissait immense, et sauvage.

*ça c'était l'aventure!* ça promettait d'être une grande journée pour eux.

Pendant que je regardais la clairière, mon frère sauta dans les ronces:
"Ce ne sera pas une barrière d'épines qui m'empêchera d'être le plus grand guerrier de tous les temps!" maugréa-t-il.
J’espérais qu'il ne se ferait pas mal a forcer comme ça.
Je tournais mon regard vers lui, il se léchais et il grimaça au gout de son sang avant de me lancer:
"Allez Petite Insouciance, c'est ton tour! Viens c'est génial!"
C'est mon tour.
Je reculait d'un pas, et m’élançait dans le trou.Ouch, ça fait mal, pensais-je quand des épines me griffèrent.
Contrairement a mon frère je nu pas a beaucoup forcer pour rouler dehors et atterrir a côté de lui.
"Rien de casser," le rassurais-je.
En me relevant je regardais partout autour de moi, qu'est-ce que la forêt était grande! Puis en me passa un rapide coup de langue sur le torse pour y déloger la poussière je lui demandais:
"Par ou on part? "lui demandais je
En attendant sa réponse je scrutait encore plus le fond de la forêt, J'aurais jurer voir quelques choses bouger...

[Pas grave, moi aussi j'ai mit beaucoup de temps...]

Petit Éclair

Petite Insouciance s’élança à son tour à travers la barrière de ronces. Son frère était déjà occupé à regarder les alentours stupéfaits. Le chaton gris avait les poils ébouriffés par l’excitation. Tout était gigantesque ! La cime des arbres semblait caressait le ciel et le vent soufflait si fort qu’il faisait remuer les feuilles des arbres en un vacarme assourdissant. C’était tout simplement génial ! Petit Éclair ne tenait plus en place. Il trépignait d’impatience. Il se retourna vers sa sœur qui venait de passer la barrière de ronce. Elle avait réussi à passer sans trop de mal et avait conservé d’avantage de poils sur sa fourrure que son brutal de frère obstiné. Elle vînt se coller près de lui après avoir nettoyé son pelage de l’éventuelle poussière collée à sa fourrure. Petite Insouciance et Petit Éclair fixait la forêt. Par où commenceraient-ils leur aventure ? Petite Insouciance fixait la forêt intensément pendant ce temps Petit Éclair se mît sur ses quatre pattes et indiqua du bout de sa courte queue grise une première direction qui désignait une partie de la forêt éclairée et dégagée :

« Pourquoi pas par-là ? Ça a l’air d’être bien par ici ! »

Sans même prêter attention à la réponse de sa sœur, boule de poil claire dans cette immensité de verdure, le chaton s’élança. Ils n’étaient guère discrets. Leur démarche était maladroite et beaucoup plus bruyante que celle d’un guerrier. Les deux chatons auraient pu effrayer toutes les proies de la forêt à eux deux s’ils avaient voulus. Un papillon apparût dans le champ de vision des deux petits chenapans. Ni une, ni deux, ils se lancèrent à sa poursuite. Leurs pattes battaient l’air vivement tandis que le papillon voletait en zigzags entre ces pièges griffus que leurs tendaient les deux chatons. Petit Éclair se ramassa sur lui-même un moment, sa queue grise touffue dépassant de sa tête remuait comme un plumeau énergique avant de s’immobiliser avant le grand saut. Le chaton gris comme la suie avait bondit en direction du papillon toute griffe dehors. Il fût surpris de sauter si haut qu’il en resta bouche bée, et alors que ses petites griffes rataient sa cible, il faillit l’avaler. Le chaton gris atterri, très maladroitement pour ne rien vous cacher et roula vers un bouquet de fougères où il disparut. Les seuls signes de sa présence furent des bruits de toussotements. Le petit était en train de s’étouffer avec un papillon aussi gros qu’un coussinet, bon pas un coussinet de chaton, mais un coussinet gros comme celui de sa maman, mais c’était déjà pas si mal. Finalement le petit insecte décida de quittait la langue du petit chat et légèrement humide resta là sur le sol à ne pas pouvoir voler. Petit Éclair reprenait ses esprits et jeta un regard vers a petite bête qui s’était posée jusqu’à côté de lui.

« Ah là tu ne fais plus le malin ! Tu ne peux plus t’enfuir ! », dit-il dans un petit ricanement triomphant.

« Pourquoi pas par-là ? Ça a l’air d’être bien par ici ! »
J'allais lui répondre quand il s'élança dans la forêt, alors je le suivit. C'était bon de sentir l'herbe sous mes pattes, il y avait cette sensation de liberté a courir sans devoir prêtais attention à notre environnement.Certes nous étions bruyant, et alors?
Soudain apparu un papillon, et sans nous concerter nous nous élançâmes a sa suite, mais il volait en zigzag et vite.
On y est presque, puis Petit Éclair sauta et rata le papillon, du moins des pattes car, le papillon était coincé dans sa bouche.
Je ris au début, mais je me dépêchais de venir a son secours. Il avait disparu dans les fourrées et quand je l'aperçus il regarder le papillon triomphant:
« Ah là tu ne fais plus le malin ! Tu ne peux plus t’enfuir ! », dit-il dans un petit ricanement.
Je me suis approchais et j'ai dit a mon frère:
" Tu as réellement l'intention de le tuer? Le pauvre il n'as rien fait et puis en plus il ne peu plus voler...."
Je sais, je sais, je devrais pas avoir pitié, et je sens que ma première proie seras difficile a tuer, mais pourtant, le pauvre....Je n'arrive pas à me résoudre à tuer d'autre petits êtres pour nous nourrir....
Après cette phrase a moi même je l'ai regardé intensément, essayant de deviner sa réponse, mais je ne voyais rien dans ses yeux, il devait ce dire que j’étais un peu bête et naïve, que ce n'était qu'un papillon, pourtant au fond, j'avais l'impression que nous partagions ce sentiment.
D'un mouvement discret je me mit entre eux mais un peu décaler, comme extérieur à la scène, et tendit ma patte pour la placer entre le papillon et mon frère.Ainsi placer j'étais a à la fois présente et invisible, il déciderait si il le tuerais mais j’avais choisi mon "camp".

Le petit insecte remuait comme il le pouvait sous les yeux de Petit Éclair qui le fixait, complétement obnubilé. Alors qu'il s'approchait de sa proie et levait sa patte avant vers sa proie, la voix de sa sœur résonna dans la tête:

"Tu as réellement l'intention de le tuer? Le pauvre il n'as rien fait et puis en plus il ne peu plus voler...."

Alors qu'il continuer machinalement à avancer sa patte vers le papillon il répondit:

"Non, je n'ai pas l'intention de... le tuer."

Sur ce dernier mot sa voix s'éteint. Petit Éclair venait de réaliser ce qu'il s'apprêtait à faire. Il resta le regard dans la vague, sur cette patte qui avait failli donner la mort. Il sentit son corps frissonner. *Ôter la vie d'un être vivant* Petit Éclair songea à quelle sensation on avait lorsqu'on ôtait la vie d'un autre être vivant... *Est ce que l'on se sent plus fort? Est-ce qu'on culpabilise? Que ressentaient ses guerriers sanguinaires qui à leur mort ne rejoignaient pas le Clan des Étoiles?* Les yeux bleus dur de Petit Éclair revinrent se poser sur le petit papillon qui avait parcouru un petit bout de chemin durant l'instant de réflexion du chaton.

Petit Éclair finit par détacher son regard du papillon et dit en rigolant:

"Mais non, tu rigoles! Puis comme tu l'as dit il ne peut même plus voler, ce ne serait vraiment pas juste! Un guerrier n'attaque pas un ennemi à terre pas vrai?"

*Petite Plume avait-elle trouvé son frère dépourvu de sens moral après ce qu'elle venait de voir?* Petit Éclair espérait que non. De plus pourquoi tuer un papillon? Ce n'est même pas une proie. Tuer pour le plaisir, c'est un truc de chat errant. Les chats de Clan ne tuent que pour nourrir le clan ou protéger celui-ci. C'est ce qui fait la différence. Entre les guerriers et ces chats sans foi ni loi qui rôdent dans les bois. Petit Éclair était beaucoup trop préoccupé pour percevoir les craintes ou encore les remords de Petite Insouciance. Petite Insouciance était entre lui et le petit papillon. Même si elle semblait un peu rassurée, elle resta à sa place.

Petit Éclair sortait du bosquet de fougères et lança avec entrain:

"Allez viens, ..."

Mais il fût vite interrompu par un cri perçant venu des cieux. Un oiseau, tout petit la-haut dans le ciel décrivait de grand cercles dans le ciel. Quand tout à coup dans un second cri il plongea vers le sol, vers les deux chatons.

"Petite Insouciance!!!"

Les fougères ne seraient pas un abri face à l'animal qui grandissait à chaque fois qu'il se rapprochait de la terre ferme. Il leur fallait une cachette plus solide ou d'épines!

*Ah mais oui! La souche qu'on a vu à l'aller, il y a un creux entre les racines! Et elle est juste à côté!!!*

"Suis-moi!!!" lança-t-il à sa sœur.

Les deux petits chatons couraient côtes-à-côtes, le poil en bataille et les pattes animées d'une force alimentée par l'adrénaline qui était libérée en eux. Il voyaient la souche, elle était juste là devant eux. Mais l'oiseau descendait du ciel à une vitesse ahurissante. Petit Éclair laissa passer sa sœur la première puis s'y glissa à son tour. Mais il senti une douleur aigüe lui transpercer l'arrière train.

"Petite Insouciance!!!"

Ses yeux étaient grands, globuleux et étaient emplis de désespoir. Petit Éclair agrippait à une racine dans le creux. Mais le volatile avait réussit à planter un de ses serres dans la chair du chaton. Sa patte arrière était prisonnière et se faisait lacérer par les griffes aiguisée de l'oiseau.

"Aide-moi" implorait Petit Éclair au bord des larmes.

"Non, je n'ai pas l'intention de... le tuer."
Cette parole me rassura.
Il sembla réfléchir, et fini par me dire:
"Mais non, tu rigoles! Puis comme tu l'as dit il ne peut même plus voler, ce ne serait vraiment pas juste! Un guerrier n'attaque pas un ennemi à terre pas vrai?"
C'est vrai pensa-t-elle, il a raison, seuls les chats mauvais font ça.
Il sorti des fougères et me lança:
"Allez viens, ..."
Soudain ce fit entendre un cri perçant, un cri de rapace.La peur m’envahis.
"Petite Insouciance!!!"
Cria-t-il, et je me précipitais vers lui.Il nous faut un abri, et vite!
"Suis-moi!!!" me lança-t-il.
Je ne réfléchi pas ou il m'emmenais je le suivi.Nous courions vite, très vite, la peur faisait son effet en moi.J'aperçus une souche, oui je l'ai vu a l'aller!, il me laissa me glisser la première et soudain je l'entendit crier.
"Petite Insouciance!!!"
Quand je me retournais, il je voyait mon frère souffrir attraper par le monstrueux animal qu'était cet aigle.Non, non, ce n'est pas possible pas mon frère, pas lui!!
"Aide-moi" m'implora-t-il.
Je n'ai pas le choix, il ne me prendra pas mon frère, c'est hors de question!
Je senti la rage m'envahir, une nouvelle force se diffuser dans mes pattes et dans tous mon être, je ne laisserais pas Petit Éclair aux serres de ce monstre.
Je me dégageais des racines et les contourna, puis par un trou je m'élance sur l'animal, toutes griffes dehors et les plantent dans son aile gauche ,"Lâche mon frère!!", mais l'aigle se débattais et j'avais peur qu'il ne lui fasse encore plus mal.Distraite, il me fis valser d'un mouvement d'aile.
Plus déterminer que jamais, je retentait mon assaut mais cette fois en visant l tête de l'animal avec mes crocs.Je réussi.Agrippais sur son dos je lui assenait des coups de crocs que j’espérais puissants.
Pour me faire face il relâcha un instant son étreinte sur mon frère.
"Vas-y, maintenant!!" lui lançais-je.
Malheureusement l'oiseau profita une fois de plus de ce moment de relâchement de ma part pour me propulser contre un rocher.
Je senti un vague de douleur me parcourir le dos.Mais cela ne devait être rien comparer a la douleur de mon frère. Péniblement je me relevais.Je ne tenais plus debout.
"Petit Éclair...."dis-je haletante

[J'ai vu le mp, j'espère que ça ne vous dérange pas trop ]

Le soleil venait tout juste de se lever, le temps était frais et agréable. D'une tanière à l'abris du froid, sortaient des pattes et le bout d'un museau rose. Le félin qui venait de sortir d'un doux sommeil était Griffe de Glace. Il n'y avait pas grand monde d'éveillé à cette heure-ci, seuls les petits oiseaux chantaient dans les arbres, on entendait aussi le vent qui poussaient les feuilles des végétaux géants, certaines tombaient délicatement en douceur sur le sol moelleux de la forêt.

La guerrière blanche étira ses pattes et tout son corps pour bien se réveiller. Cette journée ce prévoyais belle, sans aucune mésaventure, une bonne journée donc. Avant de partir dans les bois pour accomplir son rôle de guerrier, elle décida de s’asseoir dans un coin du camp pour faire une toilette rapidement, histoire d'enlever tous les brins de mousse qui restaient accrochés à son pelage blanc.
Un léger bruissement venait de la faire réagir, elle était dans ses pensées, avec toujours, son unique objectif. elle leva la tête vers le bruit suspect et s'avança accroupie, au cas où il s'agissait d'un danger. Elle était dans une position de faiblesse, le vent était derrière elle, malheureusement, elle avait aucune chance de deviner ce qui se cachait dans les broussailles. Personne n'était réveillé dans le camps, du moins c'est ce qu'elle pensait. Elle posa son nez au sol pour sentir si quelqu'un était passé par là récemment. Je reconnais cette odeur... Les chatons !Griffe de Glace se sentait soudainement en colère, ils auraient à faire à elle quand elle les retrouvera. Pour ne pas réveiller les habitants de la pouponnière et pour éviter d’inquiéter les mères, la femelle blanche passa son museau dans la tanière et vérifia qui il manquait et si son hypothèse était juste. Il manquait Petit Éclair et Petite Insouciance.
Sortant du camp, elle se mit à partir à leur recherche. La forêt était dangereuse pour de petits chatons, ils sont encore trop fragile. La guerrière trouva la piste, elle était facile à suivre :

"Petit Éclair...."

Ok, ils sont en danger. Griffe de Glace sentait son sang bouillir dans ses veines, personne n'avait le droit de s'en prendre à des membres de son clan, surtout des chatons. L'adrénaline parvenu dans son corps entier, elle s'élança à toute vitesse vers les cris. Elle voyait enfin la scène.. Petit Éclair était pigé dans les serres d'un aigle immense, et sa sœur, Petite Insouciance essayer de l'aider s'en résultat. Elle avait juste prolonger le temps, un temps précieux. Il va lui servir à délivrer le jeune chaton. La guerrière se ramassa sur elle-même et bondit pour atteindre le dos de du rapace. Les griffes dehors, elle l'obligea à descendre au sol, et au passage libérer Petit Éclair. L'oiseau était tout de même très grand, et la guerrière ne pourrait que le faire fuir, rien de plus. Elle s'attaquait aux ailes de la bêtes qui poussait des cris de douleur. Il fut tellement surprit de l'attaque de Griffe de Glace qu'il lâcha le chaton :

« Cachez-vous vite, je m'en occupe ! », ordonna-t-elle aux deux chatons.

L'aigle avait fini par faire lâcher prise à la femelle blanche qui tomba lourdement au sol, mais se releva tant bien que mal. L'oiseau, prit de peur s'enfuit enfin. La guerrière avait reçu quelques coup de bec et de serre, mais rien de bien grave. Dès que l'animal était hors de portée des félins, Griffe de Glace s'approcha des deux chenapans :

« Petit Éclair, ça va ? Tu n'as rien de cassé ? », elle avait une voix inquiète, mais tout de même dure.

Petit Éclair sentait son corps se faire tirer vers l'extérieur. Il luttait en vain pour s'accrocher aux racines qui tapissaient le sol. Petite Insouciance quitta leur cachette et tenta de faire lâcher prise au sale volatile qui menaçait d'emmener son frère. Petit Éclair sentait son corps à moitié suspendu en l'ai. La peur lui tordait le ventre. Cette racine est la seule chose qui le rattachait à la terre ferme il ne voulait pas la lâcher. Il s'y cramponnait de toutes ses forces.

Petite Insouciance s'était extirpée de leur cachette et tentait de faire lâcher prise à l'aigle. Vainement car celui-ci envoya la petite boule de poils rouler au sol. Petit Éclair lâcha un miaulement de surprise en voyant le corps de sa petite sœur heurter violemment un rocher avec de retomber mollement sur le sol.

Sous la surprise Petit Éclair avait tenu la racine à laquelle il se cramponnait un peu moins fort. Et il la vit retomber hors de sa portée. Sa jambe le brulait. Un liquide chaud et poisseux s'en échapper et venait recouvrir son flanc. Du sang. Le chaton gris voyait le corps de sa petite sœur inanimé au pied du rocher. Le jeune chat voyait rouge. Son corps pendait dans le vide. Ses pattes avant était désormais libres. Il entreprit de se relever vers la serre qui retenait sa jambe prisonnière. La douleur le fit frissonner mais il s’agrippa et planta crocs et griffes dans la patte de l'oiseau.

Un éclair blanc apparu et se jeta sur l'oiseau sur le point de s'envoler. Sous le poids du nouveau venu, l'oiseau redescendu d'une demi longueur de queue et avait relâcher sa poigne sur le chaton. Petit Éclair mordit encore plus fort. Le guerrier qui s'occupait de l'aigle ne devait pas chômait car l'oiseau finit par lâcher suffisamment prise et Petit Éclair glissa. Il tomba sur le dos. Lorsqu'il se releva il secoua la tête et vit Petite Insouciance toujours sonnée. Il courut rejoindre sa sœur.

Le guerrier qui les avaient sauvés n'était autre que Griffe de Glace. Il leur ordonna d'aller se cacher. Petit Éclair donna un coup de langue à sa sœur et l'aida à se relever. Il boitait, sa blessure n'était vraiment pas belle à voir. Ensemble ils regagnèrent leur cachette sous la souche et ils s'y tapirent tout au fond. Attendant que les cris de rage du guerrier et ceux du rapace ne s'estompent.

La voix de Griffe de Glace les appela devant leur cachette. La guerrière devait être fâchée contre eux.

« Petit Éclair, ça va ? Tu n'as rien de cassé ? »

Le ventre noué Petit Éclair ressorti avec sa sœur. Il était terrifié à l'idée qu'il ait failli mourir. Le petit chaton tremblotait encore paniqué. Alors qu'il regagnait la clairière lumineuse, le chaton guettait les cieux effrayé.

[J'avais écrit un beau RP mais quelqu'un m'a devancé T.T]

Spoiler:

Petit Éclair....
Puis plus rien de très concret, juste du flou. J'avais la tête qui tournait et la nausée.C'était horrible.
J'arrivais quand même a reconnaître l'odeur de mon Clan. Un guerrier! Un guerrier était venu nous aider.
Merci Clan des Étoiles!
J'apercevais la fourrure blanche du guerrier se battant pour nos vies.
Puis je senti la chaleur du corps de mon frère. Il était près de moi. Sous un ordre du guerrier il m'aida a me relever pour que nous regagnions notre cachette.Je suivi mon frère et attendit terrifiée que le combat cesse.Pendant ce temps je repris un peu mes esprit, et je regardais vers mon frère.
Puis le guerrier nous appela, Oula, il doit être en colère contre nous, on vas se faire arracher les oreilles.
« Petit Éclair, ça va ? Tu n'as rien de cassé ? »
Nous sortîmes et je put reconnaitre Griffe de Glace.J'étais encore effrayée par ce que nous venions de vivre, mais aussi par le sort qui nous attendais, alors je prit la parole d'une voix que j’espérai convaincante:"C'est de ma faute, c'est moi qui est proposé a Petit Éclair de venir, je n'aurais pas du.Je fis une pause, pour baisser les yeux.Pardon Petit Éclair.Je rajoutais a l'intention de Griffe de Glace: Si quelqu'un doit être puni c'est moi."
J'attendais la réponse de Griffe de Glace.Je me tournais vers mon frère, a cause de moi il avait été blessé, et nous avions failli mourir, je suis vraiment trop bête!

"C'est de ma faute, c'est moi qui est proposé a Petit Éclair de venir, je n'aurais pas du. Pardon Petit Éclair. Si quelqu'un doit être puni c'est moi."

La guerrière attendait d'abors une réponse de Petit Éclair, le petit chaton devait être affaibli avec tout ça. Il saignait. Griffe de Glace n'allait pas attendre bien longtemps que les petits se décident. C'est Petite Insouciance qui lui avait répondu. Elle avait du courage pour tout avouer, et la femelle blanche n'allait pas être si dure avec eux, parce que cet incident leur servira de leçon, tout simplement. Son regard devient alors plus doux, il n'y avait plus vraiment de colère dans ses yeux. Elle dit tout de même aux deux chenapans :

«Bien, je n'ai pas a vous gronder. Votre mère le fera très bien à ma place et considérez que cette accident vous ai servi de leçon. La forêt est dangeureuse pour de petits chatons, et si on vous interdit de sortir c'est pour éviter ce genre d'incident. Petite Insouciance, tu sembles pouvoir marcher, je m'occupe de ton frère.

La guerrière prit délicatement entre ses dents Petit Éclair qui était bien blessé. Elle fit signe à la sœur du petit de la suivre à la trace. À cette heure-ci, les chats du clan devait être levé et la mère folle d'inquietude et en train de crier dans tout le camp que ses petits ont disparut.
Les trois félins étaient sur le chemin du retour et au pas de course, Petit Éclair devait aller au plus vite voir la guérisseuse pour éviter de grave séquelles.

Ça me servira de leçon, pour sur!Nous marchâmes jusqu'au camp.Cela me paru une éternité, j'avais mal au dos et aux pattes mais il était hors de question de se plaindre, Petit Éclair, souffrait beaucoup plus!
Je suivais le rythme de Griffe de Glace sans rechigner en essayant de rester a hauteur de mon frère.
J’appréhendais notre arrivais au camp, maman devait être paniqué et tous le monde entrain de nous chercher, on va se faire drôlement disputer!
J'avais raison!En arrivant les autres chats furent à la fois soulager et inquiéter de nous voir dans cette état.
Je senti la présence de ma mère et du guérisseur mais je commencé a partir, je sentais que mon esprit s'en allait je succomber petit à petit à la fatigue et à la douleur.On nous a transportés, Petit Éclair et moi jusqu’à la tanière du guérisseur. Avant de m'endormir je me suis retourner et est soufflé: "Merci" à Griffe de Glace(en cours? voir P.S)

P.S:Fin?

[Comme tu veux Wink

]

[Honnêtement je trouve que c'est bien, il faut voir avec Hyou, mais peut-être que tu pourrais poster un genre d’épilogue, tu viens nous voir après notre rétablissement(surtout Petit Eclair).
Comme tu veux]

[Oki, je ferais ça, je le posterais demain probablement Wink

]

[Oui car Petit Éclair aimerait s'excuser]

[OK ça marche;
Hyou, tu pourras supprimer les messages qui n'ont aucun rapport avec le RP, s'il te plait?]

Deux jours après l'incident avec la fugue des deux chatons Petit Éclair et Petite Insouciance, Griffe de Glace se dirigea vers la tanière du guérisseur où l'un d'eux était logé le temps de son rétablissement. C'était en fin d'après-midi qu'elle avait décidé de prendre de ces nouvelles sachant qu'il devrait pas tarder à retrouver sa sœur, et ses camarades de jeux. Bientôt il allait pouvoir de nouveau chahuter dans le camp et faire râler ses membres. Griffe de Glace espérait réellement que cette escapade lui servirait de leçon.

La guerrière blanche s'approche de l'antre qui sentait les plantes. Le rôle de guérisseur l'avait toujours intriguée bien qu'elle se sentait mieux d'aider son clan de cette façon, en le protégeant avec ses crocs et ses griffes, qu'en l'aidant avec tout cet arsenal médical. Elle s'annonça pour ne pas surprendre les habitant de la tanière puis elle entra, calmement. Griffe de Glace salua le guérisseur, et parti à la rencontre de Petit Éclair. Ce dernier semblait mieux se porter par rapport à la dernière fois. Il était encore un peu faible mais il avait reprit du poil de la bête. Elle s'assit à ses côtés et lui adressa la parole d'une voix douce :

« Bonjour Petit Éclair. Tu te sens mieux à présent ? »